mercredi 5 mars 2014

légèreté







Son corps est léger, d’air et de vent, sublimation, enchantement. Sa vie est un souffle, une aspiration, une respiration, une immensité bleue. Une mer, un désir de sable. Une consolation. 

Ô ! La vague, le sable et le vent. La mer est portée dans ses yeux d’écume. Verte et brune, le bleu la regarde. Rire du ciel, les oiseaux sont revenus, douce présence, douce souvenance. Les enfants sont petits, jeux, mémoire d’eau et de sable. 

Sur la vague il va, porté entre deux rives. Au fil de l’eau.
Peau.





The Magic Flute, Papageno's Song by Wolfgang Amadeus Mozart on Grooveshark

7 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Merci à la belle âme qui ce matin tôt au réveil son œil bien ouvert, d’un accent grave m’a dit le " e " pour que mes mots soient encore plus près de la légèreté ...
âme belle et légère mes amitiés

François a dit…

Sur le fil légèreté et sublimation, vos mots, enchantement du jour.

Patrick Lucas a dit…

il est des jours où la légèreté est très belle

J... a dit…

Comme une mue.
♥♥♥

Gérard a dit…

même tes couleurs sont légères et belles

Annick B a dit…

l'insoutenable légèreté de l'être

mémoire du silence a dit…


@ François …

Tel un funambule



@ Patrick Lucas ...

Douce et éphémère
inoffensive et rebelle



@ J......

Une autre peau



@ Gérard ...

La transparence de l’aquatinte



@ Annick ...

« Celui qui veut continuellement "s'élever" doit s'attendre à avoir un jour le vertige. Qu'est-ce que le vertige? La peur de tomber? Mais pourquoi avons-nous le vertige sur un belvédère pourvu d'un solide garde-fou? Le vertige, c'est autre chose que la peur de tomber. C'est la voix du vide au-dessous de nous qui nous attire et nous envoûte, le désir de chute dont nous nous défendons ensuite avec effroi. »

Milan Kundera / L'Insoutenable Légèreté de l'être