Sur la page
une trace
l’oiseau
entre ciel et terre
la branche
le bleu
une pierre roule
au loin le chemin
l’enfant court vers l’azur
il chante
il va
à l’aube
l’oiseau descend
la terre est son refrain
la mort est loin
devant
l’instant
dans le jour nouveau
yeux ouverts
paupières de papier
où tremble l’image
écriture de feuilles
sur la branche
oiseau de lumière
de serpolet et de thym
l’enfant s’éveille
à sa joue un pétale
baiser d’un rêve nocturne
3 commentaires:
Votre écriture chère Maria atteint une qualité remarquable.
Bien à vous.
Oui, François est dans le vrai, votre écriture est poésie, et la poésie ne se commente pas, on la reçoit et elle nous embellit, nous éloigne de la laideur.
Merci.
Juste une petite trace, je me repose ...
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