Le nœud
des tourments
chaque soir
chante
des regrets
le sable reprend nos flancs
soif de sang
sous la lumière
deux feuilles
le chagrin
le parfum de sel
volent en silence
jours jaloux
le sacrifice
nous contemple
pure ombre
sur le blanc
sanglot tu
frémissant
un baiser sur la peau
le désir à la lame
frissonne au bonheur
nappes blanches
partage des eaux
bouche au soleil
sans fin le plaisir
gorge dénouée
lit croisé soif tue
lait mûr
au calme
le verre est plein
et dans le monde
les bras s’ouvrent au chant d’amour
4 commentaires:
Beauté des mots dans leur déroulement.
Beau dimanche de septembre à vous chère Maria
https://www.youtube.com/watch?v=el5Mm0oRmi0
Les bras s'ouvrent à nouveau et c'est comme une nouvelle respiration.
spiralée d'un désir toujours naissant
J'y reviendrai,
car je découvre,
sans fin,
merci.
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