dimanche 5 novembre 2017

juste l'aube







Le vent chante, le temps avance perdu sur la rive. Un tremblement, les arbres frôlent l’aube, le vert embrase. Tout est revenu, les cœurs cognent de l’autre côté du jour, ils ne sont que tremblement, feuilles d’orage et fleurs d’amour. Mots perdus au détour du jour. 

Jour de vie, étrange sensation dans le soyeux de l'aube. Un mot se pose, et repose sur la phrase, il est un, il est tout, il est doux. La phrase glisse, ineffable solitude. Le cœur est d’or, il ouvre le chemin, enchante le jour et embrasse l’enfant, lui prête ses traits dans un éclat de rire. Un mot, un doute, une syllabe engendrée sur le bord de la route. 




2 commentaires:

Gérard a dit…

..douce promenade entre tes mots

François a dit…

Très beau.
Bien à vous chère Maria.