L'envie du beau passe par ici. le temps dune pause et les mots sont là qui nous attendent pour nous ressourcer et mieux entendre le tambour du monde qui bat dans notre poitrine. Amitiés. Roger
Merci chère Maria, c'est très beau, que Dieu vous garde. " Observez attentivement les oiseaux du ciel, parce qu’ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni ne ramassent dans des magasins ; pourtant, votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas plus qu’eux ? " (Matthieu 6:26)
"Le silence descend en nous, Tes yeux mi-voilés sont plus doux ; Laisse mon cœur sur tes genoux.
Sous ta chevelure épandue De ta robe un peu descendue Sort une blanche épaule nue.
La parole a des notes d'or ; Le silence est plus doux encor, Quand les cœurs sont pleins jusqu'au bord.
Il est des soirs d'amour subtil, Des soirs où l'âme, semble-t-il, Ne tient qu'à peine par un fil...
Il est des heures d'agonie Où l'on rêve la mort bénie Au long d'une étreinte infinie.
La lampe douce se consume ; L'âme des roses nous parfume. Le Temps bat sa petite enclume.
Oh ! s'en aller sans nul retour, Oh ! s'en aller avant le jour, Les mains toutes pleines d'amour !
Oh ! s'en aller sans violence, S'évanouir sans qu'on y pense D'une suprême défaillance...
Silence !... Silence !... Silence !..."
Albert Samain
@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS ...
"La terre est bleue comme une orange Jamais une erreur les mots ne mentent pas Ils ne vous donnent plus à chanter Au tour des baisers de s'entendre Les fous et les amours Elle sa bouche d'alliance Tous les secrets tous les sourires Et quels vêtements d'indulgence À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert L'aube se passe autour du cou Un collier de fenêtres Des ailes couvrent les feuilles Tu as toutes les joies solaires Tout le soleil sur la terre Sur les chemins de ta beauté."
Paul Eluard
@ Miche ...
"Les jeux de ces curieux enfants qui sont les nôtres Jeux simples qui leur font les yeux émerveillés Pleins d’une fièvre qui les rapproche et les éloigne Du monde où nous rêvons de faire place aux autres
Les jeux d’azur et de nuages De gentillesses et de courses à la mesure d’un cœur futur Qui ne sera jamais coupable Les yeux de ces enfants qui sont nos yeux anciens
Nous eûmes plus de charmes que jamais les fées."
Paul Eluard
@ François ...
" Tous ceux qui parlent des merveilles Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille Toujours à des plaintes pareilles Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile A-t-il jamais peint ce qu'il voit Ce qu'il voit son histoire voile Et ses ténèbres sont étoiles Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose Ce sont des oiseaux déguisés Son regard embellit les choses Et les gens prennent pour des roses La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère Ce que je fus je l'ai quitté Et les teintes d'aimer changèrent Comme roussit dans les fougères Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne Comme le cri du vitrier De rue en rue et je chantonne Un air dont lentement s'étonne Celui qui ne sait plus prier."
6 commentaires:
Votre blog est un délice dans lequel je reviens sans cesse pour y puiser de l'amour, de la vie, de l'humain, du silence.
Merci.
Jean
L'envie du beau passe par ici.
le temps dune pause et les mots sont là qui nous attendent pour nous ressourcer et mieux entendre le tambour du monde qui bat dans notre poitrine.
Amitiés.
Roger
L'oiseau de feu, le phénix !
Celui qui renait de ses cendres...
Merci, c'est beau.
Merci chère Maria, c'est très beau, que Dieu vous garde.
" Observez attentivement les oiseaux du ciel, parce qu’ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni ne ramassent dans des magasins ; pourtant, votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas plus qu’eux ? " (Matthieu 6:26)
@ Jean...
"Le silence descend en nous,
Tes yeux mi-voilés sont plus doux ;
Laisse mon cœur sur tes genoux.
Sous ta chevelure épandue
De ta robe un peu descendue
Sort une blanche épaule nue.
La parole a des notes d'or ;
Le silence est plus doux encor,
Quand les cœurs sont pleins jusqu'au bord.
Il est des soirs d'amour subtil,
Des soirs où l'âme, semble-t-il,
Ne tient qu'à peine par un fil...
Il est des heures d'agonie
Où l'on rêve la mort bénie
Au long d'une étreinte infinie.
La lampe douce se consume ;
L'âme des roses nous parfume.
Le Temps bat sa petite enclume.
Oh ! s'en aller sans nul retour,
Oh ! s'en aller avant le jour,
Les mains toutes pleines d'amour !
Oh ! s'en aller sans violence,
S'évanouir sans qu'on y pense
D'une suprême défaillance...
Silence !... Silence !... Silence !..."
Albert Samain
@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS ...
"La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s'entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d'alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d'indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L'aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté."
Paul Eluard
@ Miche ...
"Les jeux de ces curieux enfants qui sont les nôtres
Jeux simples qui leur font les yeux émerveillés
Pleins d’une fièvre qui les rapproche et les éloigne
Du monde où nous rêvons de faire place aux autres
Les jeux d’azur et de nuages
De gentillesses et de courses à la mesure d’un cœur futur
Qui ne sera jamais coupable
Les yeux de ces enfants qui sont nos yeux anciens
Nous eûmes plus de charmes que jamais les fées."
Paul Eluard
@ François ...
" Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier."
Louis Aragon.
Merci ...
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