mardi 20 novembre 2018

consolation



 




Comme il est doux de revenir, ne fût-ce qu'un instant, dans ce jardin fleuri qui panse les blessures et distille les rêves. La vie avance sans se retourner, elle avance sans fin vers ce demain né du cœur de la fleur. 










3 commentaires:

François a dit…

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

(Paul Verlaine)

Gérard a dit…

en espérant la fleur ne fane jamais

Ariaga a dit…

Beaucoup d'échos dans ce texte. Merci.