dimanche 16 décembre 2018

du temps si loin







Il passe et repasse, et efface les traces. Il ferme les yeux au ciel, et de sa bouche de silence il cicatrise la fleur au loin. Il avance et construit, et construit et avance, et arpente et charpente les jours de délivrance. La pluie lave les souffrances.




2 commentaires:

frederique a dit…

On y croirait tant les mots sont beaux, une élégie qui balance, comme une milonga qui rythme ses pas à la joie... cicatrise, tonifie, et dynamise toute nostalgie, mélancolie. Les mots sont à l'envers, enfin, non, à la perpendiculaire, à l'équerre ! C'est dire combien il faut d'effort pour se redresser et se "charpenter".

mémoire du silence a dit…

Me voila heureuse de te revoir par ici chère Frederique.
Merci pour tes mots et tes analyses touours si fines et pertinentes.
merci