Aimons-les tous
ces poètes sans nom
aux aurores boréales
criant telle la
vague
nocturne et minérale
les grandes déchirures
et la folie du monde
Aimons-les
tous
ces poètes de l’âme
chantant la pierre
les strates de
la terre
leur regard de fièvre
nous pénètre et nous grise
dans cette
traversée abyssale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire