Oser le silence
les mots de l’eau
le sourire de l’air
un souffle simple
comme l’envol
oser
la feuille morte d’amour
dans son chemin d’éternité
la peur est singulière
cœur ouvert et pluriel
au ciel des privilèges
la roue tourne
le temps présent
aux assassins si beaux
qu’ils font pâlir le jour*
des pères dans leur tombeau
le souffle est à l’automne
les fleurs défraîchies
les paroles condamnent
les contes au non-retour
le mot est sur la pierre
un poème sans nombre à la chair de caillou
cœur en croix
là-bas l’ombre d’un oiseau
en exil entre ciel et mer
silence de brume
le voyageur passe la dernière porte
*que Genet me pardonne cet emprunt détourné
3 commentaires:
et le printemps va venir
avec son souffle, ses fleurs
au devant du voyageur
juste une attente
Des assassins, et des rois au tombeau,
passe, passez, passons la dernière porte.
@ Brigetoun ...
Oh ! oui Brigitte, et les robes légères...
@ michel ...
"Une voix dit: Crie ! Et il répond : Que crierai-je ? Toute chair est comme l'herbe, et tout son éclat comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur tombe, quand le vent de l'Éternel souffle dessus. Certainement le peuple est comme l'herbe : L'herbe sèche, la fleur tombe ; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement."
(Ésaïe 40:6-8)
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