photo de Brigitte Célérier ici |
Sur la pierre des blessures des marques rectilignes
comme un tatouage initial une promesse ancestrale
deux corps se font face porteurs d'ombre et lumière
esquisses verticales d’un projet d’ouverture
vœu serment souffle désir de vie
une respiration dans le cœur de la pierre
un soupir minéral dans ce corps séculaire
un cœur bat dans cette nuit originelle
un noyau de feu une braise éphémère
un secret solennel empli de mystère
stries rainures césures comme éraflures
traces d’une écharde d'une dent aiguisée
la morsure acérée d’un monstre de métal
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(ces traces sur la pierre me renvoyèrent à ces traces posées sur un carnet en novembre 2018)
***
3 commentaires:
fière d'avoir involontairement inspiré ce texte (en fait oui traces du ghetto disparu)
Merci Brigitte pour cette précision, j'ajoute aujourd'hui plus de sens au pourquoi cette photo a attiré mon oeil et m'a touchée... cela m'a donné l'occasion de chercher et feuilleter ce matin quelques pages ici et ici
merci
ici
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