l'atelier
" Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire. " ~ Andrée Chedid
lundi 10 novembre 2025
dimanche 9 novembre 2025
eaux assemblées et partagées
Comme un tremblement
les heures fondent calmement
la terre tombe dans l’ombre
Les arbres te prennent par la main
leurs bras noueux enserrent le monde
le bonheur est peut-être pour demain
Tout chante en lisière du chemin
les eaux assemblées et partagées
tout le reste n’est que parole
***
le bruit oh l'ensemble
l'eau tombe
à l'ombre du bonheur
samedi 8 novembre 2025
vendredi 7 novembre 2025
nous sommes le reflet
Tenir sans trembler
revenir et dire les mots
d’un seul geste les reprendre
brisure des heures
il nous reste la fracture
et la boue sous les pieds
nous sommes le reflet
de l’ombre sur le miroir brisé
comprendre enfin les mots souscrits
***
Tenir sans trembler,
les mots à recueillir,
d’un geste patient,
tout reprendre à offrir.
Brisure des heures,
fracture qui s’étire,
la boue sous les pieds,
souvenir qui respire.
Reflet dans l’ombre,
miroir éparpillé,
comprendre enfin
les mots cachés, tus, signés.
***
la boue les pieds
dans l'eau le reflet
oh - miroir brisé
mercredi 5 novembre 2025
restons vivants
Tremblement
sous l’écorce
le sommeil
bruissement
des feuilles
restons vivants
du levant au couchant
le cœur parle à l’instant
***
restons vivant
debout à regarder
l'aube encore
et les reflets
de l'eau
sur un chemin
quelque part
***
d'occident et d'orient
ici les feuilles viennent :
en sommeil le cœur respire
***
Sous l’écorce,
le souffle court,
le cœur s’éveille,
au petit jour.
Bruissement doux,
feuilles frissonnent,
restons vivants,
que l’âme résonne.
Du levant au soir,
le temps s’enfuit,
le cœur murmure,
et nous suit.
mardi 4 novembre 2025
là-bas
"Là-bas, rien n’est comme ici.
Là-bas, tout est différent.
Pourtant, les chats aussi sont gris
Et les lilas blancs sont blancs
Mais l’amour, s’il est l’amour,
N’a ni de pourquoi, ni de comment
Et les fleurs des jardins, tout autour,
Chantent doucement aux enfants.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir,
Là-bas, rien n’est comme ici.
Là-bas, tout est autre chose.
Pourtant, un lit, aussi, est un lit
Et une rose, une rose.
La beauté qui est beauté
N’a ni de faux semblant, ni de fort
Et les douces brises embaumées
Accompagnent l’oiseau qui dort,
Là-bas, là-bas
De l’autre côté du miroir.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir,
Là-bas, rien n’est comme ici.
Là-bas, tout est autrement.
Pourtant, la vie, aussi, est la vie
Et le vent, aussi, le vent.
La mort, si elle est là-bas,
Mais la mort n’existe plus
Car, depuis longtemps déjà, elle dort,
Seule, paisible, au fond d’un bois,
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir,
J’aimerais tant qu’on m’y porte,
Qu’on s’y voit, qu’on y passe.
Oh, oh que je voudrais que l’on m’y porte
Avant que quelqu’un ne le casse,
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir,
J’aimerais tant qu’on m’y porte.
J’aimerais tant qu’on y passe
Là-bas, là-bas,
Là-bas, là-bas,
Là-bas, là-bas..."
lundi 3 novembre 2025
le jour sous les arbres
sur la route
il va
le jour sous les arbres
la nuit
sur les heures déposées
les eaux en partage
les oiseaux des nuages
sur la corde le rire de l’été
les arbres
la vie
le jour et la nuit
les oiseaux sur les eaux
et les heures en partage
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