jeudi 15 août 2013

se dérober







La nuit s’agite 
comme une fille au bras de son amant 
quelques mots s’éparpillent 
prenez-moi dans vos bras pour que la nuit me grise 
venez sur le chemin des songes  du vers et de l’oiseau 
et vous dérober enfin sur le fleuve Amour




pour François :






5 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

dans les plis
des nuits d'été
les ombres s'enroulent
se dissipent

Gérard Méry a dit…

Invitation des plus poétiques et que j'aime ton dessin

François a dit…

Une belle invitation au voyage

"Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."

Charles Baudelaire


Bonne fête Maria !

mémoire du silence a dit…

@ Patrick Lucas ...

... cocon de soie noire ...



@ Gérard Méry ...

merci Gérard ;-)



@ François ...

pour vous ...
une suite

J... a dit…

Fleuve noir
♥♥♥
;-)