vendredi 11 octobre 2013

lune rouge








Lune rouge au cœur transparent 
tu sondes les ténèbres        noire 
la nuit interminable et froide 
des captures clandestines 
sang des déportés    et bave de sel 
dans les geôles humides 
aux verrous cadenassés 
nuit des longs couteaux et des chairs
meurtries    sang séché au revers du mot 





3 commentaires:

François/O a dit…

A la lecture de vos mots, je pense au navire négrier d'Antônio Frederico de Castro Alves


" Seigneur, Dieu des malheureux!
Dites-moi, Vous, Seigneur!
Si c'est folie, ou si c'est vrai
Tant d'horreurs devant les cieux?.
Océan, pourquoi n'effaces-tu pas
Avec l'éponge de tes vagues
Cette tache de ton manteau?...
Xs-tres! Nuits! Tempêtes!
Roulez des immensités!
Typhon, balayez les mers!
Qui sont ces malheureux
Qui ne rencontrent en vous,
Que le rire calme de la foule
Qu'excite la furie du bourreau?
Qui sont-ils? Si l'étoile se tait,
Si la vague oppressée glisse
Comme un complice qui fuit
Devant la nuit confuse...
Dis-le, toi!, Muse sévère,
Muse féconde, audacieuse!..."






pour en avoir une lecture plus complète allez lire ici :
http://www.jornaldepoesia.jor.br/calves01a.html

François a dit…

erreur de copier/coller dans le 8ème vers : "Astres" et non pas "Xs_tres"

ce lien serait plus complet :
http://www.gildasbernier.fr/wp-content/uploads/2011/10/Le-navire-n%C3%A9grier-Castro-Alves.pdf


mémoire du silence a dit…

merci cher François pour cette belle découverte ... Antônio Frederico de Castro Alves, j'ai envie d'en connaitre un peu plus,,, je vais chercher...
Beau dimanche à vous