"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
mardi 29 avril 2014
noyau
Le temps est pris au piège
en résidence sur la terre
il souffle
collier de perles rares au cou des cathédrales
pieds fins et de nacre
maison des sacrifices à la couture de lait
ouverture singulière
sommeils des étoiles et des mouvances nouvelles
les mots sont un mystère
un os que l’on ronge
mémoire universelle
clef des songes
fenêtre ouverte sur le langage
claire est la voie matière
résidence sur la terre
au cœur des demoiselles
rires et ruses face à tant d’ingénuité
se délivrer
et tenter
à ciel ouvert
corps en extase
avant l’éternité
être loin
des linceuls de la vigne
dormir sur le sable et songer à l’étoile
dévêtir la nuit de son manteau de pluie
recoudre le jour à la lisière du ciel
dire et réécrire la phrase de mots usités
pierres précieuses de la langue renversée
oisiveté de l’âme
silence
et tendre chair
le noyau de l’histoire
sur le sol posé
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1 commentaire:
les mots ne sont plus les choses
le sable efface les derniers cris
le ciel est lisse
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