Les cris, les pleurs, la foule en transe, les mots s’agitent et sifflent, griffent la vie, l’envie. Noble chose, la main du silence se pose sur la planche.
La vérité est nue sur le fil du rasoir, elle rumine, elle remâche les mots d’herbes folles, patience, le jour avance. L’œil scintille, il se frise d’espérance, désert, soif et lèvres sèches.
La joie au bout du songe, le jour se remembre, œil pur, sang du monde, dans son cœur nait la fleur.
3 commentaires:
Un texte qui aurait pu plaire à Nougaro
"Jeune fille, jeune fille, je veux te demander
Qu’est-ce qui grandit sans pluie ?
Qu’est-ce qui peut brûler sans fin ?
Qu’est-ce qui peut languir et pleurer sans larme ? "
Une fleur d espérance,comme une respiration finale.
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