lundi 5 mai 2014

brodeuse







Soulier de satin 
entre les mains de Dieu 
sourire de pluie 
et soif d’horizon 
mortel est le vide 
qui s’accroche au vent  

il faut raccommoder le temps 
de fil blanc 
broder un lys entre ses dents 

brodeuse 
et petites mains 
dans le jardin d’avant




3 commentaires:

Gérard a dit…

belle peinture...brodée

Patrick Lucas a dit…

les jardins du temps
sont brodés de nuages blanc

Merciel a dit…

Oui, il faut ! Et c’est une tâche si belle : Lui broder un lys blanc afin que son sourire vienne tout doucement s’ouvrir dedans comme un arc-en-ciel … Un ciel grand bleu, inondé de lumière où l’hirondelle de son Cœur virevolte heureuse en Lui offrant l’ivresse merveilleuse du vol et de son chant d’amour, de joie, de paix, de liberté !