vendredi 23 mai 2014

repos de l'âme







Larme, l’eau est chaude, salée. L’homme est parti, le sentier garde son empreinte, son pied, son odeur, son absence. Comme est triste le passage entre les branches, le corps se froisse. 

Elle marche sur les feuilles, odeur d’humus et de rosée. Cailloux roulés, brindilles brisées. Le noir souvenir surgit net et bon. La vie est forte, elle engrange les ardeurs. 

Déjà son âme se repose.




4 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

la force des souvenirs
dessine des lendemains
surprenants...

O a dit…

L'Amour : la plus douce des étapes de la vie. Il est parti, elle reste, la vie est forte, l'amour aussi.

Annick B a dit…

Partir, en laissant une trace
une empreinte ineffaçable

Le souvenir, c'est la présence invisible
(Victor Hugo)

mémoire du silence a dit…

A vous trois grand merci pour vos mots, votre poésie ... belle vie