mercredi 18 juin 2014

il se forme en résonance [5]






La vie    le puits 
le sucre roux dans le cou 
chaleur passante 
obéissante 

pensée    la dire et puis frémir 
la fin implose le lit des roses 
la chose repose sur l’angle rose 

lumière changeante 
le cours du fleuve 
l’eau est dormante 

le corps se lève 
il est étoile 
scintille   se voile 

dans son ornière 
renaît le temps 

le mot se mue 
le mot s’est tu 

il flotte nu 




3 commentaires:

François a dit…

Douceur de vos mots en ce matin de presque été, "chaleur passante
obéissante"
merci pour cette caresse

Patrick Lucas a dit…

les mots nus
sans phrase
sans bruit
s'enterrent

J♥♥♥ a dit…

Trop beau !