mercredi 16 juillet 2014

une résonance à chaque marche [1]







Dans la presse est la tête, vacarme incessant sur le devant. Marches de pierre, le ciel est si haut. La porte s’ouvre sur le chemin, le pied est retourné, les enfants sont rentrés. La grille est fermée, à chaque instant l’heure s’agite sur le devant du temps. 

La vie est la mort, la mort enfante la vie dans un monde étranger. Dans la bataille les hommes sont grands, impétueux, parfois veules et isolés, abandonnés, écorchés. Les batailles sont présentes, elles lèvent les cœurs, posent les linceuls sur les remords, les repentances. 

Lacer et délacer, les gorges et les langues, la faim, la soif, les larmes de soufre et les grains de la plage. Les hommes sont proscrits, la raison est en miettes, les drapeaux sont en berne et les corps mutilés. Les armes sont prêtes aux ventres des bateliers. 





2 commentaires:

François a dit…

"Des taureaux traversés qui traversent l'Histoire
Des soleils fatigués qui les regardent boire"

estourelle a dit…

parfois un vertige étrange.
Donner du sens n'est plus possible. Parfois la vie en suspend au bord du gouffre parfois la vie en surabondance. Au secours de l'art! des mots de la peinture de la poésie...!
pour redonner souffle quand on le perd...