mardi 2 septembre 2014

au commencement







Au commencement 
était le parfum venu des nuages 
ni transe    ni extase 
ni bruit    ni floraison 
seule   l’odeur 
humide du ciel 

un grondement 
est entré dans mon crâne 
a ouvert mon cœur 
plié mon enfance 
et dépouillé ce qui restait dans mon âme 
broyé l’essence 

dans les plis de ma mémoire 
cette sensation heureuse de plénitude 
roulant sous le miroir 
un virus d’amour 
que je voie luire dans le noir 
en attendant l’eau-mer 




5 commentaires:

estourelle a dit…

Au commencement
La sensation d'exister
toujours recommencée

François a dit…

au commencement la lumière dans l'enfance dépliée

Yanis Petros a dit…

au dos du miroir
l'âme se protège

de ce côté visible
elle chante les mots

Amicalement

mémoire du silence a dit…

@ estourelle ...

Au commencement
toujours
un recommencement




@ François ...

Dans ce pli de lumière
est l'enfance



@ Yanis Petros ...

La lumière transperce les ténèbres

merci

DORIO a dit…

Signes rouges sur la roche mère
Ourlée de sel et de messages énigmatiques

Commencement dit l'imaginative Calligraphe
Un commencement qui n'en finit pas