mercredi 24 septembre 2014

et dans le pli l’enfance s’effrite







La mer écrite sur la plage, lignes de sable et d’eau oisive. Funeste saveur de nos enfances, nos flâneries, nos rêveries, paresse blanche de l’eau absente. 

Douceur pleine des eaux anciennes, la pluie s’invite, le cœur s’agite et dans le pli l’enfance s’effrite. 




6 commentaires:

Merciel a dit…

Le Temps « vertueux » est un Shiva dansant … la mort et la vie, la vie et la mort sans que le moindre conflit entre les deux soit là. Il y a deux choses à connaitre, à expérimenter totalement : chacune d’eux selon sa propre et différente nature … Il nous faut les Voir totalement soit l’une que l’autre … Alors on saura toujours où on se trouve et où s’orienter. Un retour conscient à l’Enfance! ;-)))
Merci chère Maria pour ce texte si beau et profond

François a dit…


Douceur de vos mots chère Maria que vous pétrissez comme l'argile avec grande sensibilité. "L'enfance s'effrite" et le souvenir la remodèle à sa souvenance.

estourelle a dit…

Alors on la retient
au creux des mains
reste un peu de sable
qui s'incruste

Miche a dit…

Des images en contre-jour, douceur et tristesse en tellement de pudeur.
C'est très beau.

Laura-Solange a dit…

douce mélancolie...

Gérard a dit…

tendre retour aux doux souvenirs