"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
lundi 2 février 2015
derrière la toile
Derrière la toile il y a la fibre
lignes noires
écriture dans la paume de la main
tissu cousu à l’œil retourné
à l’endroit à l’envers
boite de Pandore
miroir du ciel
eau neuve à la paupière accrochée
sur sa peau un tatouage
un petit cœur de pierre
clé de l’énigme
un signe un cri
le mot se plie
la langue le déplie
entre les dents elle l’écrit
mouchoir des étoiles
aux histoires codées
à sa bouche une larme
une perle de papier
trace fluorescente
où l’âme se délie
théâtre dans les arbres
les aveux en chemin
le poème s’étire
et soupire sans fin
ses "petites amoureuses"
l’absence n’a rien détruit
il pleure dans ses mains
des poussières de rosée
de grandes vagues éclatées
sur les rochers muets
il gémit sur le sable
son corps est un sanglot
son cœur se racornit
son secret est si grand
qu’il fait peur aux oiseaux
au vent venu du large
à la mer
océan
sur la toile de lin
une tache a pleuré
rouge
au sang noir
une agrafe
l’a blessée
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4 commentaires:
Rêveuse de mots à la poésie vraie.
Derrière la toile, la vérité de l'âme.
Il faut toujours creuser plus encore le grain de la toile
c'est la matière même qui en est
le coeur
Pensées du soir Chère Maria
Derrière ou devant la toile le rouge n'est jamais loin
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