dimanche 29 mars 2015

brunante







La pensée se lie à l’art, à la beauté initiale. 
Le sentiment que l’âme s’illumine. 

Le sang brûle la brume 

Je remue la cendre du soir, accrochée au bord du jour. Miettes de papier, l’âme consumée se détache du jour. Brunante. 

Les étoiles se défroissent. 

La tenture du silence se retire et dévoile la nudité rassurante des ténèbres. La paix des corps endormis dans la lumière funèbre. 

Paupières closes en un sourire. 




10 commentaires:

Miche a dit…

En un sourire...

dorio a dit…

Je regarde la roche
Et le sarment se fait
Le serment de Lascaux
Qui trace de ses braises
Les tisons de l'art majeur

Ariaga a dit…

Je ne veux pas radoter en disant que j'aime tes textes alors aujourd'hui je te dirai que j'aime aussi beaucoup tes illustrations. Amitiés.

Yanis Petros a dit…

Ce poème très sensible me touche beaucoup. Si les hommes à l'exemple des mots pouvaient s'associer, le monde irait beaucoup mieux.

Douce soirée !

Patrick Lucas a dit…

les étoiles chantent le silence nu

François a dit…

"Je dois me délivrer de ces images.
Je m'éveille et me lève et marche.
Et j'entre
Dans le jardin de quand j'avais dix ans"

(Yves Bonnefoy)

Annick B a dit…

Des fragments d'âme en suspens

mémoire du silence a dit…

@ François ...

merci
j'aime Bonnefoy




@ Annick B ...

Que ton commentaire est beau !!!
merci
;-)

Gérard a dit…

Je retrouve ton âme poète

mémoire du silence a dit…

et moi ton nouveau lien
alors, j'y cours ... ;-)