"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
lundi 2 mars 2015
ligne de démarcation
Ligne de démarcation
sang noir
gorge blanche sous le voile
poudre de sel
baiser de miel
entre les vagues
un chant d’écume
il s’écume se consume
l’oiseau se pose
peigne le refrain
de son aile d’ange
sous la couture
une griffure
une certitude touche à sa fin
vol irrévocable
vers le grand large
le mot est bleu
il est cousu au bord du ciel
dentelle fine
ourlée d’écume
baiser
bouche du grand naufrage
le vent
sa bouche
sa langue de sable
sa gorge pleine
de lait
de miel
dans sa poitrine
le gout du sel
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6 commentaires:
Ce souffle des mots
En toi...
Une respiration.
Tu es une grande poétesse, que dire de plus sinon que mes yeux sont humides de souvenirs anciens.
Ligne où tout bascule ...
trois gouttes
un peu sucrées
et sur les lèvres
un gout de rouille
Une ligne de séparation
qui laisse une trace ineffaçable
@ Miche ...
Inspire
expire
les mots
la vie
@ Ariaga ...
chuuuuuuuuuuuuuuut !!!
bisous
@ arlettart ...
se déverse de l'autre côté...
@ Patrick Lucas ...
lèvres rouillées
au gout de sucre
goutte à goutte
@ Annick B ..
une ligne indélébile
à laquelle on s'accroche
vaille que vaille
;-)
>>>>>>>>>>>>> @ vous tous une embrasse
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