sur un poème de Meng Ming
à vous de jouer ...
Tu as vu ce rocher ?
Il est rouge. On dit que les sirènes le sont aussi
C'est toujours dans le miroir du crépuscule qu'elle se montre
Attendant que tu partes. Ainsi disaient-ils
Je ne suis pas parti. Les meubles de plein air
Trainaient. Un jeune homme est passé à travers la haie
Là-bas quelqu'un jouait du tambour, on brûlait un bateau
avec des branches mortes
La petite glaneuse d'aiguilles de pin jouait à la marelle
au-dessus du feu
Il est arrivé sur le rocher
Je me suis installé à lire l'histoire de Ying
Tu as surgi derrière son dos
"Tu veux te jeter à la mer ?"
Bien des années auparavant. Je me retourne
Tu as la voix enrouée. Ils sont en train d'arriver au loin
Je tremble. Chaque son, chaque mot
Simple, plein, comme le vent qui amasse du sable
Dis, ce sont eux qui reviennent ?
Face à la mer. Le paradis d'un banc de méduses
Le patron du bateau parle seul près du feu. Nous nous souhaitons
Bonne nuit. Et nous partons en longeant la plage
Tu dis sûrement, cette journée est très banale
Lui il est incapable de supporter l'or pur du couchant sur la mer
Devrons-nous toujours être maintenant et ailleurs
Ou, si on peut dire, ailleurs maintenant ?
Le vent se lève. Ta voix enrouée
Si agréable à l'oreille. Le temps passé ne pèse en rien
La mer monte. Le jeune homme est parti
Regarde, il y a encore du monde sur les rochers.
Meng Ming / L'Année des fleurs de sophora
Rouge le miroir
je suis un bateau de feu
je suis la mer le vent la plage
l'or du couchant
maintenant ailleurs
le temps sur les rochers
***
roche rouge
crépuscule
branches mortes
tu as surgi derrière
je me retourne
je tremble
face à le mer
maintenant
l'or du temps
Laura-Solange
***
à travers la haie
la mer
le paradis
maintenant
à l'oreille du monde
J♥♥♥
***
bateau je suis
la mer le vent
ailleurs le temps
m'emporte
Patrick Lucas
au caviardage détourné
***
- Il est dans le miroir -
Là-bas jouait l'histoire
La voix
tremble
au loin le paradis parle
Son simple
comme du
sable
Seul
Le vent à l'oreille
ne pèse rien
Bourrache
***
L'histoire de Ying
qui amasse du sable
or pur
le temps ne pèse
rien
O
***
Crépuscule de feu
sur la mer, au loin
le paradis
regarde
Annick B
8 commentaires:
Mots soulignés- effacés- écartés de lisibilité mais puissants par là - même
Puzzle de la vie
roche rouge
crépuscule
branches mortes
tu as surgi derrière
je me retourne
je tremble
face à le mer
maintenant
l'or du temps
à travers la haie
la mer
le paradis
maintenant
à l'oreille du monde
bateau je suis
la mer le vent
ailleurs le temps
m'emporte
-Il est dans le miroir -
Là-bas jouait l'histoire
La voix tremble
au loin le paradis parle
Son simple
comme du sable
Seul
Le vent à l'oreille
ne pèse rien
L'histoire de Ying
qui amasse du sable
or pur
le temps ne pèse
rien
Crépuscule de feu
sur la mer, au loin
le paradis
regarde
>>>>>>>> Merci beaucoup à vous tous pour vos si belles résonances...
avec vos mots
Tu as surgi derrière
le paradis
ailleurs le temps
comme du sable
or pur
regarde
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