lundi 16 novembre 2015

cautérisation







je gratte la toile de lin
                   l'encre coule 
d'entre mes doigts 


la route est rouge 
                   empreinte de ses veines
petites traces de vie 


                   de fil en fibre
la blessure 

         demain
                   une cautérisation





3 commentaires:

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Il y a des blessures qui ne se referment pas et rejoignent l'inconscient collectif du monde libre.

Brigetoun a dit…

semblent se cautériser, resaignent à chaque nouvelle blessure

mémoire du silence a dit…

@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS …

blessures profondes...




@ brigitte celerier …

le moindre choc, le moindre frottement et le sang coule à nouveau