jeudi 24 décembre 2015

noël







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" Je traversais avec ennui un courant d’air de vitres et de pavés. Et le miracle a éclaté : sur une centaine de mètres, trois mendiants. Le désespoir était leur routine. J’ai vu une passante réveiller chacun d’eux, serrer leur mains, leur parler. J’ai vu les visages fripés, maigres, cette chair lasse de survivre s’allumer comme une ampoule, donnant dix mille fois plus de lumière que les décorations de l’avenue à Noël. La parole qui ne veut ni convaincre ni changer quoi que ce soit rayonne comme un soleil. "

Christian Bobin / La grande vie




2 commentaires:

François / o a dit…

Que la paix soit avec vous chère Maria-D.

Estourelle a dit…

Un très bon Noël maria!