jeudi 17 mars 2016

ocre







terre d'ocre
et coquille d'or

coutures d'encre 
douce chair         caresse du jour naissant
la grâce revêt sa robe pigmentée
de lumière et de terre

fils perlés de chine
rayons d'un soleil noir
rasant la pierre

odeur de miel       de pain doré
épices du ciel      sur le rocher




5 commentaires:

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Merci, Maria, pour ce bel écrit au bord du jour et qui m'emplit de bonheur et de joie.
Le vie serait si différente sans la poésie que je n'ose l'imaginer. Amitiés.

Roger

Anonyme a dit…

cet ocre m'intrigue, est-ce de la terre ? oui, de la terre c'est.

Anonyme a dit…

je suis la bouche ouverte
je vois un tableau
une abstraction lyrique

tilk

François a dit…

cette grâce il faut l'avoir rencontrée pour en parler si joliment comme vous l'écrivez, c'est très beau et je vous offre ces mots :

"Celui qui sait d'où vient l'aurore qui se lève,
Ouvre ses yeux noyés d'allégresse et d'amour,
Il reprend son fardeau que la vertu soulève
S'élance, et dit " Marchons à la clarté du jour ! ""

(Lamartine)

mémoire du silence a dit…

@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS ...

la vie sans poésie ne serait pas la vie...;-)

merci Roger et amitiés




@ Anonyme ...

oui de la terre d'ocre du Rousillon diluée avec un mélange subtile



@ tilk...

lyrique cela me plait
besito tilk




@ François ...


"L'Orient jaillit comme un fleuve,
La lumière coule à long flot,
La terre lui sourit et le ciel s'en abreuve
Et de ces cieux vieillis, l'aube sort aussi neuve
Que l'aurore du jour, qui sortit du Très Haut. "

du même Lamartine