lundi 27 juin 2016

rêve sans nombre







Rire du ciel 
la lumière appelle 
clé et serrure 
au cœur de l’enfant 
                           sable 
sur la plage un château en ruine 
une mine de rimes 
un grand chambardement 
des traces se croisent 
les vagues divaguent 
et sur l’île de l’oubli 
un château d’Espagne 

l’horizon s’éteint 
je reste dans l’ombre 
presqu’île de satin 
et mes rêves sans nombre




3 commentaires:

François a dit…

La musique éloignée d'une enfance en allée.
C'est très beau, merci chère Maria.

Estourelle a dit…

l'île sans cesse
nous reprend
tes mots résonnent
je reviens d'une île
ce fut si fugitif
le bateau nous pose
nous reprend
avons nous rêvé l'île

Patrick Lucas a dit…

superbe !