mardi 6 septembre 2016

sans titre







Dans la flaque
le mot
brouillard oppressant
herbe charnue au fond de l'encrier

parole du livre
poème arraché au ventre du papier

un cri s'est échappé
un fantôme a frémi

cœur de lait   
entre l'or du temps et le bleu de l'instant
cette poudre de pluie
octave à l'infini





4 commentaires:

Bernard a dit…

Inconscience

François a dit…

"moi l’effrayé, l’ignorant ... j’ai prétendu guider vivants et
morts"
P. Jaccottet

Miche a dit…

... c'est beau...

mémoire du silence a dit…

Merci à vous pour vos mots pointillés
;-)
beaux jours à vous