mardi 8 novembre 2016

blessure







Peindre 
la blessure 
          écoulement 
encre ou sang 

la couleur 
est une liane 
                   rouge 
noire la nausée 

et le point sur la ligne 
au revers du chemin 
est un clou qui transperce ma main 

                   rien 

la couleur se dévêt 
elle se glisse toute nue 
dans le lit de l'histoire

le sang coule 
il est chaud 

sang noir du destin 

un poinçon 
le cœur pleure

le drap tombe     bruit d'ailes
là où le soleil a touché l’horizon








3 commentaires:

François a dit…

Ces plaies ancestrales qui nous percent le coeur encore aujourd'hui. Une blessure éternelle.

arlette a dit…

Vivre avec cette douleur
les sons se font cris

Gérard a dit…

peindre la douleur, avoir du cœur .