"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
samedi 10 décembre 2016
à l'infini
À l’infini
joie pleine pour les oiseaux
folie d’un sacrifice
forêt de vent et larmes amères
chant des roseaux
l’eau au sommet
mots des nuages soufflés et libérés
feuilles égratignées dans des jardins secrets
oubliés
le souffle la trace dans la boue
la voix de sel un enchantement
cette blessure tombée du ciel
vol suspendu
livre ouvert
dans son cœur
une ombre heureuse
forêts anciennes simple bonheur
le front levé
la joie du ciel
la folle avoine le calme
le temps à l’abandon
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7 commentaires:
Comme une rose haut qui corolle sa flaveur au vertige d'une ascension...
Merci Maria et bien à vous
Quand on s'abandonne on ne souffre plus, on s'élève à l'infini et on retourne à la lumière.
(Le souffle, la trace, l'enchantement, le front levé, la joie du ciel)
Merci
Bien avec vous chère Maria
Le calme.... Tellement nécessaire, tellement attendu.
Une ombre peut être heureuse, Jung le savait ...
La trace, comme la cicatrice demeure à l'infini
@ Alain Gojosso ...
corolle de vertige en ascension rose
Merci Alain et amitié
@ François ...
l'abandon est une douceur que l'on sous-estime bien souvent
merci à vous cher François pour votre fidélité
@ Bonheur du Jour ...
Quel joli nom est le votre
Merci pour votre visite... oui vous avez raison le calme tant attendu... pour quand ? pour qui ?
@ Ariaga ...
Oui, sans ombre point de clarté Ariaga, Jung le savait bien ;-)
@ Annick B ...
René Char a écrit : “Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.”... quant aux cicatrices elles se patinent et s'adoucissent avec le temps, et sont parfois séduisantes...
>>>>> à vous tous beaux jours blancs d'hiver
et comme dirait quelqu'un que j'aime ♥♥♥
La joie des oiseaux
dans la forêtqui soupire
un instant d'abandon
Merci pour ce très beau poème
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