Lui Elle Eux
semeurs d’estampilles
petits signes jalons sur le chemin
pour un jour revenir
comme dans un conte de l’enfance
au loin un autre horizon un monde sans retour
une vie
mille vies
derrière
leurs empreintes sur le sable si fin si pur
lit de leurs supplices de leurs espérances
identité déchue
pieds nus
mains nues
corps cristallins
chaussures sur la plage perdues dépareillées
en lisière la frange
d’écume
le rouleau qui emporte
abimes
partir entassés parqués sur un rafiau hasardeux
partir pour se noyer débarquer être refouler
des âmes errantes hantent les eaux bleues de nos vacances
en profondeur la fange
Lui Elle Eux oubliés
gommés
" Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les cœurs contre nous endurcis,
N'ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis. "
ICI
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4 commentaires:
“Pendant que nous sommes parmi les hommes, pratiquons l'humanité.” (Sénèque)
Non, il y en a, dont je fais partie, qui y pensent fortement. Ton texte est magnifique et aussi l'illustration.
@ François...
Sénèque était un grand sage ... merci et beaux jours à vous cher François
@ Ariaga ...
Bien sûr Ariaga je suis d'accord avec toi... cependant...
merci pour tes passages, tes mots, ton coeur...
Beaux jours
Chant funèbre pour des enfants morts, de Gustav Mahler. Rien de plus juste en ces jours de folie.
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