"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
mardi 13 décembre 2016
lumière des solitudes
Je suis aux étoiles
nouveau-né au berceau
pétales de rose fripés
voie lactée
de ma main droite
j'écris
la grâce millénaire
le matin est de coton à la fenêtre de la chambre
visage du temps
ouverture des années
bouquet de roses en lutte
guerre des étoiles
Ton visage de brique
apparait disparait
ta vie se cache dans les vertes années
elle me regarde
nouveau-né
orphelin
le corps contre le mur
la pensée ne suffit plus
image pendue au clou des délivrances
ton cerveau saturé
Détresse des tropiques
le goût du sucre est roux
sous la paupière tuméfiée
la porte s'est refermée
ton visage transpire
le noir de la pitié
et le rouge incertain de la pauvreté
nuit incertaine
devant est la paix
lumière des ténèbres
incapacité
l'œuvre est douce
sur la pente
le pic-vert dans l'herbe mange un ver
un guerrier
Sa maigreur me prend
elle est près du néant
hébraïque est le mot "nourriture"
autoportrait d'un rêve
un matin dans l'hiver
le noir est dans la main
le dessin sur le sein
croix de marbre...
un destin
Il y a dans le livre
une nuit pleine de neige
le réveil de l'aube
voleur de soleil
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3 commentaires:
C'est magnifique, j'apprécie ce texte !
http://emprises-de-brises.over-blog.com/
Un beau texte en effet.
Merci beaucoup à vous deux pour votre appréciation.
Belle vie à vous en ce monde malade, la poésie nous sauvera.
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