mardi 13 décembre 2016

lumière des solitudes







Je suis aux étoiles
            nouveau-né au berceau
pétales de rose fripés
voie lactée

de ma main droite 
           j'écris
la grâce millénaire

le matin est de coton à la fenêtre de la chambre 

visage du temps
             ouverture des années
bouquet de roses en lutte
guerre des étoiles


Ton visage de brique
apparait      disparait

ta vie se cache dans les vertes années 
       elle me regarde

nouveau-né
        orphelin
le corps contre le mur
la pensée ne suffit plus

          image pendue au clou des délivrances
          ton cerveau saturé 


Détresse des tropiques
le goût du sucre est roux
           sous la paupière tuméfiée

la porte s'est refermée
ton visage transpire 
le noir de la pitié 
        et le rouge incertain de la pauvreté

nuit incertaine
devant est la paix
lumière des ténèbres 

                  incapacité

l'œuvre est douce 
            sur la pente 
le pic-vert dans l'herbe mange un ver
                               un guerrier


Sa maigreur me prend
elle est près du néant
hébraïque est le mot "nourriture"

autoportrait d'un rêve
un matin dans l'hiver
le noir est dans la main
le dessin sur le sein
croix de marbre...
                   un destin 

Il y a dans le livre 
une nuit pleine de neige 
le réveil de l'aube 
        voleur de soleil 




3 commentaires:

marine D a dit…

C'est magnifique, j'apprécie ce texte !


http://emprises-de-brises.over-blog.com/

Anonyme a dit…

Un beau texte en effet.

mémoire du silence a dit…

Merci beaucoup à vous deux pour votre appréciation.
Belle vie à vous en ce monde malade, la poésie nous sauvera.