"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
jeudi 9 février 2017
cheminement
dressés
dépouillés
sur la glace scellés
grand froid
arbres absents
lit de neige
nuit bleue de l’épure
os friables
terreur du grand noir
intrusion
dans l’âme vierge
croyances
certitudes
être nés
et au monde
maintenant
sur le fleuve
des secondes
sur le lit
de limon
et d’amour
debout
et en vie
sur la ligne
de l’oubli
danse macabre
des grands soirs
à venir
levés
dénudés
dos au mur
le jour blanc
branches mortes
chambre noire
sur la route
l’exode
mains ouvertes
pain rassis
amour
sans espoir
le prochain
le suivant
dans son cœur
de citron
l’amertume
bouche offerte
ils sont deux
les pieds nus
sur la glace
ils existent
peau de lait
corps de brume
un baiser
dans la paume
et plus rien
le grand vide
page blanche
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7 commentaires:
on dirait que les dessins sont gravés sur la glace de la rivière gelée.
magnifique déclinaison
Un cheminement vers l'épure.
C'est très beau.
Pardon de me répéter mais lire le mot exode, c'est revoir mes chers parents, le vivant dans leur jeunesse. Ils furent pillés, ils avaient tout perdu mais ils avaient gagné en humanité. Ils m'ont donné cela et l'horreur des politiques chassant les peuples sur les routes de l'exil.
Merci pour ce superbe poème, même s'il a réveillé en moi des souvenirs douloureux. En toute amitié.
Roger
l'émotion est au delà des mots ...
Et il faut relire plusieurs fois ...
@ photodilettante ...
une illusion ;-)
@ Gérard...
merci Gérard ... la première est l'originale
les autres ne sont que revisites
@ François ...
le blanc de l'infini ...
@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS...
merci Roger pour ton passage et tes mots ... oui, je comprends tout cela très bien...
l'horreur, la douleur, la misère nous donnent de belles leçons d'humilité et d'humanité.
Ariaga ...
merci pour tes passages, tes mots semés
ta présence si douce ...
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