La lecture du poème est multiple.
Il avance comme le sable dans le désert aride, il roule comme la vague qui déroule son écume. Il s’écrit mot à mot sur le bout de la rime. Il jette la clé au large pour des portes sans serrures.
Comme le fruit sans noyau, il glisse dans la gorge et parfume le cœur des mots en manque d’amour.
Comme le fruit sans noyau, il glisse dans la gorge et parfume le cœur des mots en manque d’amour.
La lecture du poème est une fleur qui s’effeuille, un baiser sur la branche de l’arbre qui expire. La feuille qui se détache et vit libre, en exil.
2 commentaires:
La lecture du poème est multiple et sa rencontre unique.
Bien à vous chère Maria
Je le ressens ainsi et vos mots sont si beaux.
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