"Arraigado ; pero que no se vea tu raíz. ¡ Solo, en el día nuevo, lo verde, el pajaro, la flor ! " Juan Ramón Jiménez
lundi 22 mai 2017
ailleurs
Dans la rivière
pleurent les songes
ombres concaves
des mots d’exil
chemins de plume
et d’encre noire
entre les pierres
naissent les ruines
d’une vie parfaite
d’une vie défaite
graines d’octave
ouvrant la gamme
en intervalle à l’unisson
rivière des songes
le temps les ronge
une dent déchire la note morte
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Elle m'a mordue, cette note ...
elle s'étire comme une ruine
sans ombre au fond du coeur
à mes yeux, un de tes meilleurs textes
Enregistrer un commentaire