jeudi 12 avril 2018

le passage




de 28:47 à 37:45 lorsqu'il parle de ses enfants Kên, Arthur et Izïa, c'est tellement beau, tendre, émouvant, simple et vrai ... qu'on a envie de lui dire :
je t'aime Jacques Higelin




" Oh, mon bel enfant ! Libre et prisonnier, Prisonnier des contraintes que s’imposent les hommes Et libre de les transcender. N’aie jamais peur du vide, Car c’est le vide qui t’a enfanté. Accroche-toi aux parois lisses et dures de la vie Accroche tes ongles aux moindres interstices, A la moindre anfractuosité du roc. Ouvre large tes oreilles à l’appel du vent, A la musique du silence. Ouvre tes narines aux odeurs fortes et subtiles des parfums de la Terre, De la sueur, de la peau, de tout ce qui vit, Qui exhale, qui respire. Pour que lorsque t’arrivera le pire, Tu puisses en tirer le meilleur. Ouvre tes bras à la détresse humaine Car ta propre détresse peut en être le ferment. Ouvre ton cœur à la beauté secrète, sourde, aveugle et muette. Parce que rare est celui qui la voit, Parce que rare est celui qui l’entend. Garde ton âme ouverte comme une source offerte A la soif du mendiant, de l’errant, du poête, du chercheur, de l’enfant. Et ton regard innocent, et ton esprit honnête, Garde-les toute la vie car la simplicité est la marque des grands." 

 J. Higelin (Symphonie des Droits de l'Homme)













" Le Passage 

Sur la route blanche, insouciant tu avances 
Ta valise est vide, ton habit de lumière repose sur la chaise 
Plus léger que la neige, tu n'emportes qu'un rire 
Un cœur qui s'apaise 

La cérémonie commence sans théâtre ni public 
Le travelling se met en place il se rapproche en douceur du plan final 
 Close-up sur ton visage immobile 
L’équipe est silence, l’acteur est prêt même s'il ne connait plus son texte 
Plus léger que la neige tu n'emportes qu'un rire, une larme, un soupir 
Un cœur qui s'apaise 
C'est le passage 

Tonnerre au lointain, lumière qui clignote 
Fantôme de foule en transe, orage qui danse 
Je tiens ta main dans l'absence, chaleur qui s'évapore 
Tout monte et tout descend 
L'amour solide qui soutient la colonne invisible 
L'amour solide qui soutient la colonne invisible 
Plus léger que la neige tu n'emportes qu'un rire, une larme, un soupir 

Un cœur qui s'apaise 
C'est le passage  "



Arthur H 





" Mon papa, c'est un grand monsieur et puis c'est quelqu'un qui a donné fort dans sa vie "

Arthur H


 





 " Brigade légère

Allez mes sœurs Grandes guerrières Vers la lumière Si loin de vous J'étais perdu Allez mes sœurs Allez mon frère La guerre est finie C'est la victoire Allez mon cœur Vers ta douceur Allez mon frère Allez mes filles Folles danseuses Belles amoureuses Vitesse lumière Vers vos étoiles Allez mes filles Allez mon fils Beau Gulliver Vers ta lumière Explorateur de l'univers Allez mon fils Allez mon père Ta grande voix Résonne encore Une dernière fois Vers ta lumière Allez mon père Allez ma mère Belle rebelle Folle boxeuse Vers ta lumière Brigade légère Allez ma mère Allez ma femme Soleil ardent Vers ta lumière Ma pierre pécieuse Vers ton étoile Allez ma femme Allez mes sœurs Allez mon frère Allez mes filles Allez mon fils Allez mon père Allez ma mère Allez ma femme Brigade légère Brigade légère Légère, légère, légère, légère, légère .... "    Arthur H




3 commentaires:

J... a dit…

♥♥♥

Annick B a dit…

oui on lui dit : je t'aime Jacques Higelin

Ariaga a dit…

Encore un poète qui est parti ...