dimanche 8 avril 2018

pourquoi dire ... pourquoi faire ...




Et pourquoi faire, et pourquoi dire les larmes de la pensée quand les étoiles du jour dansent sur le mur gorgé de soleil et de sel… Sans arme ni rancune se promener sous la lune vague en rêverie autour des choses, autour du vent et des nuits fauves… les mains offertes aux caresses d’écume… la joue tendue aux baisers des lames… 

Et simplement elle s’enchante, comme si sa vie lui était absente… elle espère et revient, sans cesse elle recommence… Elle cherche et elle espère cette chose qui est là et qu’elle recherche en vain… sur son chemin de chagrin et de paroles bonnes qu’elle donne jusqu’à la dernière… 

Et sous l’arbre elle est, et elle conte et raconte et parle et égrène les mots, les uns après les autres… elle en fait un collier, une guirlande, une portée musicale sur laquelle elle écrit un chant de liberté, un chant d’oiseau… … "un jour … … … sur la plus haute branche" 

Dans sa maison de silence elle amasse et avance en ombre projetée sur le mur de poussière, où les larmes s’incrustent jusqu’à la dernière, et sous l’aile repliée en un creux bien douillet… où l’amour fait son nid… ici... sous la pluie... 

Dans une goutte de rosée son rêve s’éveille, grandit et s’évapore… Le semeur est dans le champ et jette les graines aux quatre vents… dans l’été et dans la nuit, dans la chaleur de l’espoir, dans la vie triste et dans l’ennui et la lumière des étoiles… sur le mur d’insomnies lavé des larmes de l’oubli…










2 commentaires:

Ariaga a dit…

Quel magnifique texte ! les circonstances de la vie font que je suis un peu moins présentes sur les blogs mais, quand je te lis, je dis que mon "clic" m'a ouvert un chemin vers ce qui va nourrir ma journée.

Patrick Lucas a dit…

ces 4 vents qui chahutent
les maisons du silence
ouvertes aux rêves d'Elle