vendredi 16 novembre 2018

là-bas







Ciel cardé, d’étranges lueurs ceignent l’horizon. 

Là-bas, au bord du temps. Bientôt le soir va s’incliner sous le feuillage, avec lenteur, au rythme du balancier de l'horloge et l'ouverture des étoiles. 

Là-bas, du sud au couchant. Le vent salé balaie les récifs, attise le feu des heures et du temps. 




6 commentaires:

Bernard a dit…

Au loin sur le récif,l'océan gronde.
Ni mécontent, ni content.

L'océan ne sait pas nos pensées. Sans trêve, il gronde,
jusqu'à la rupture, l'écroulement; l'écume aux lèvres...

Mais il connait du ciel les couleurs du couchant: le gris, l'or fin,
le cuivre, écharpes de nuages, paysages des dieux. Et ce bleu si
profond où naissent les étoiles.

Où nos regards s'envolent, nos rêves se façonnent.

A l'heure du repos faire un si long voyage!
Demain n'existe pas. C'est plus que de mourir, d'aimer ce moment là.

Miche a dit…

Comme c'est beau !
Comme c'est beau, ce là-bas qui est ici !
Merci...

François a dit…

Oui, là-bas est en nous, si près de nous, dans notre coeur ouvert à la beauté. Merci pour nous ouvrir à cela. Bien à vous chère Maria.

Maïté/Aliénor a dit…

Ce là-bas qui, ainsi mis en mots, nous fait tant rêver!

Merciel a dit…

Rêves du Ciel, son Cœur en morceaux de pain pour les oiseaux en fête, douceur infinie cardée au cœur de sa Caresse. Ceinture de paix, horizon sans Temps, sa terre promise, attendue, fidèle. Berceuse ancienne, Mère-Arc-en-ciel.

mémoire du silence a dit…

@ Bernard...

Merci Bernard pour ton bel écho que je reçois les mains ouvertes comme un coquillage.
En retour :

" Personne ne savait au juste ce que c’était, là-bas, mais c’était comme si on voyait cet endroit, la mer immense, le ciel, les nuages, les récifs sauvages et les vagues, les grands oiseaux blancs qui planent dans le vent. "

JMG Le Clézio /Celui qui n’a jamais vu la mer




@ Miche...

Si près de chez vous ! là-bas ! Là-bas !
" Un beau songe de perle et d'aurores marines "

Merci Miche pour vos mots qui pénètrent mon cœur




@ François...

La beauté est là, dans ce là-bas à la porte de notre cœur, coquille égarée sur le sable.

Merci pour votre fidélité cher François




@ Maïté/Aliénor...

Tes mots appellent ceci :
" Le monde est plein de choses très belles et on pourrait passer sa vie sans les connaître. "

JMG Le Clézio / Ourania

Merci chère Maïté




@ Merciel...

Merci Merciel pour tes mots " morceaux de pain "

" J'ouvre les yeux, et je vois la mer. Ce n'est pas la mer d'émeraude que je voyais autrefois, dans les lagons, ni l'eau noire devant l'estuaire de la rivière du Tamarin. C'est la mer comme je ne l'avais jamais vue encore, libre, sauvage, d'un bleu qui donne le vertige, la mer qui soulève la coque du navire, lentement, vague après vague, tachée d'écume, parcourue d'étincelles. "

JMG Le Clézio / Le chercheur d’or