En écho ... Les ailes du désir ... "Lorsque l’enfant était enfant, Il marchait les bras ballants, Il voulait que le ruisseau soit rivière Et la rivière, fleuve, Que cette flaque soit la mer.
Lorsque l’enfant était enfant, Il ne savait pas qu’il était enfant, Tout pour lui avait une âme Et toutes les âmes étaient une.
Lorsque l’enfant était enfant, Il n’avait d’opinion sur rien, Il n’avait pas d’habitude Il s’asseyait souvent en tailleur, Démarrait en courant, Avait une mèche rebelle, Et ne faisait pas de mines quand on le photographiait.
Lorsque l’enfant était enfant, ce fut le temps des questions suivantes : Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi ? Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas là ? Quand commence le temps et où finit l’espace ? La vie sous le soleil n’est pas qu’un rêve ? Ce que je vois, entend et sens, n’est-ce pas simplement l’apparence d’un monde devant le monde ? Le mal existe t-il vraiment avec des gens qui sont vraiment les mauvais ? Comment se fait-il que moi qui suis moi, avant de le devenir je ne l’étais pas, et qu’un jour moi qui suis moi, je ne serais plus ce moi que je suis ?
Lorsque l’enfant était enfant, lui répugnaient les épinards, les petits pois, le riz au lait et la purée de chou-fleur. et maintenant il en mange même sans être obligé.
Lorsque l’enfant était enfant, Les pommes et le pain suffisaient à le nourrir, Et il en est toujours ainsi. Lorsque l’enfant était enfant, Les baies tombaient dans sa main comme seule tombent des baies, Les noix fraîches lui irritaient la langue, Et c’est toujours ainsi.
Sur chaque montagne, il avait le désir d’une montagne encore plus haute, Et dans chaque ville, le désir d’une ville plus grande encore, Et il en est toujours ainsi. Dans l’arbre, il tendait les bras vers les cerises , exalté Comme aujourd’hui encore, Etait intimidé par les inconnus et il l’est toujours, Il attendait la première neige et il l’attend toujours.
Lorsque l’enfant était enfant il a lancé un bâton contre un arbre, comme une lance, Et elle y vibre toujours."
Chère Maria, chère Kaîkan, Un cœur qui met l'amour partout, toujours.. Un seul cœur, en tout et malgré tout, car Il est fils de l'Amour. La coupe, pleine de la douleur de l'histoire passée et présente, elle aussi est heritage comme le sont les étendues fécondes offertes au Soleil. On retrouve la Grâce de la seule caresse au cœur de la Blessure qui l'Amour soigne et libère instant après instant... Cet instant béni où se nicher au cœur de la Caresse. Le jardin secret est en fleur et c'est lá, chez Lui, qu'on se donne rendez-vous, qu'on se reconnaît et s'aime, qu'on se retrouve sans cesse. Je vous embrasse très fort
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En écho ...
Les ailes du désir
...
"Lorsque l’enfant était enfant,
Il marchait les bras ballants,
Il voulait que le ruisseau soit rivière
Et la rivière, fleuve,
Que cette flaque soit la mer.
Lorsque l’enfant était enfant,
Il ne savait pas qu’il était enfant,
Tout pour lui avait une âme
Et toutes les âmes étaient une.
Lorsque l’enfant était enfant,
Il n’avait d’opinion sur rien,
Il n’avait pas d’habitude
Il s’asseyait souvent en tailleur,
Démarrait en courant,
Avait une mèche rebelle,
Et ne faisait pas de mines quand on le photographiait.
Lorsque l’enfant était enfant, ce fut le temps des questions suivantes :
Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi ?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas là ?
Quand commence le temps et où finit l’espace ?
La vie sous le soleil n’est pas qu’un rêve ?
Ce que je vois, entend et sens, n’est-ce pas simplement l’apparence d’un monde devant le monde ?
Le mal existe t-il vraiment avec des gens qui sont vraiment les mauvais ?
Comment se fait-il que moi qui suis moi, avant de le devenir je ne l’étais pas, et qu’un jour moi qui suis moi, je ne serais plus ce moi que je suis ?
Lorsque l’enfant était enfant,
lui répugnaient les épinards, les petits pois, le riz au lait
et la purée de chou-fleur.
et maintenant il en mange même sans être obligé.
Lorsque l’enfant était enfant,
Les pommes et le pain suffisaient à le nourrir,
Et il en est toujours ainsi.
Lorsque l’enfant était enfant,
Les baies tombaient dans sa main comme seule tombent des baies,
Les noix fraîches lui irritaient la langue,
Et c’est toujours ainsi.
Sur chaque montagne, il avait le désir d’une montagne encore plus haute,
Et dans chaque ville, le désir d’une ville plus grande encore,
Et il en est toujours ainsi.
Dans l’arbre, il tendait les bras vers les cerises , exalté
Comme aujourd’hui encore,
Etait intimidé par les inconnus et il l’est toujours,
Il attendait la première neige et il l’attend toujours.
Lorsque l’enfant était enfant il a lancé un bâton contre un arbre, comme une lance,
Et elle y vibre toujours."
Baisers enfants vers toi, Ma Maria ...
Chère Maria, chère Kaîkan,
Un cœur qui met l'amour partout, toujours.. Un seul cœur, en tout et malgré tout, car Il est fils de l'Amour. La coupe, pleine de la douleur de l'histoire passée et présente, elle aussi est heritage comme le sont les étendues fécondes offertes au Soleil. On retrouve la Grâce de la seule caresse au cœur de la Blessure qui l'Amour soigne et libère instant après instant... Cet instant béni où se nicher au cœur de la Caresse.
Le jardin secret est en fleur et c'est lá, chez Lui, qu'on se donne rendez-vous, qu'on se reconnaît et s'aime, qu'on se retrouve sans cesse.
Je vous embrasse très fort
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