" Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire.
" ~ Andrée Chedid
Elle est si belle, cette solitude. Elle est toujours à deux... L'âme porte en soi la proximité de la Caresse. Á l'intérieur tout est clair. Surtout l'amour.... Il est tout ce qui existe, la Seule, Seule et Unique réelle existence possible en nous. Tout le reste est négation, non-être. Et donc c'est á nous le choix... L'âme a choisi sa demeure dans le bois, l'arbre de verte lumière pour maison. Au cœur de l'arbre l'âme est seule et á deux au même temps. Elle écoute le silence des racines et ressent la Vertige des profondeurs et des hauteurs mêlées dans la proximité de l'instant ivre d'infini... C'est si doux ce tout petit instant qui ne fait que participer à tout, en tout! Il est partout Conscience de l'infini et par conséquent du fini. Il parle en nous, il chante en nous la caresse très douce de l'amour universel. Un seul Cœur. En Lui tout est, nous sommes Souffle du même souffle, Conscience de lumière, Caresse sans fin.
Entre Ciel et Mer, Je vogue à la dérive. J'ai tout pris de ce que tu m'a dit. De la caresse du vent, du souffle dont je vis, du chant de la lumière. Tout au Cœur du Silence, Je vogue à l'Unisson. La douceur de l'instant, la barque solitaire comme simple maison, J'écoute, telle la voile emplie de ce plein air. Le bois vibre d'amour, comme âme de violon. L'arbre se fait hélice, vertige dans la vague. Sous l'infini profond, s'enracine mes rêves, mon empire océan. J'attends la nuit immense, la magie étoilée de la voûte céleste. Je t'aime, Lui dit-il. Mon amour, lui dit-Elle.
Ecoute puisque rien ne s'écrit ni les voix du silence ni les sons, résonances ni ce qu'au cœur ouvert les paroles t'inspirent
L'attente se résume se voue à disparaître et le désir épuise la force du regard
L'heure ferme tes yeux tu es lèvres au calice à boire sans effort l'offrande virginale fragile, vulnérable
Tu sais sentir les touches, les cordes, l'embouchure, la pulpe de tes doigts tu dis ce que l'amour te guide au creux de toi cet émerveillement dont tu ne sais la source l'oeuvre douce de l'être où s'invente le chant pétri de vœux d'enfance
4 commentaires:
Elle est si belle, cette solitude. Elle est toujours à deux... L'âme porte en soi la proximité de la Caresse. Á l'intérieur tout est clair. Surtout l'amour.... Il est tout ce qui existe, la Seule, Seule et Unique réelle existence possible en nous. Tout le reste est négation, non-être. Et donc c'est á nous le choix... L'âme a choisi sa demeure dans le bois, l'arbre de verte lumière pour maison. Au cœur de l'arbre l'âme est seule et á deux au même temps. Elle écoute le silence des racines et ressent la Vertige des profondeurs et des hauteurs mêlées dans la proximité de l'instant ivre d'infini... C'est si doux ce tout petit instant qui ne fait que participer à tout, en tout! Il est partout Conscience de l'infini et par conséquent du fini. Il parle en nous, il chante en nous la caresse très douce de l'amour universel. Un seul Cœur. En Lui tout est, nous sommes Souffle du même souffle, Conscience de lumière, Caresse sans fin.
Entre Ciel et Mer, Je vogue à la dérive.
J'ai tout pris de ce que tu m'a dit.
De la caresse du vent,
du souffle dont je vis,
du chant de la lumière.
Tout au Cœur du Silence,
Je vogue
à l'Unisson.
La douceur de l'instant,
la barque solitaire comme simple maison,
J'écoute,
telle la voile emplie de ce plein air.
Le bois vibre d'amour,
comme âme de violon.
L'arbre se fait hélice,
vertige dans la vague.
Sous l'infini profond,
s'enracine mes rêves,
mon empire océan.
J'attends la nuit immense,
la magie étoilée
de la voûte céleste.
Je t'aime, Lui dit-il.
Mon amour, lui dit-Elle.
Ecoute
puisque rien ne s'écrit
ni les voix du silence
ni les sons, résonances
ni ce qu'au cœur ouvert
les paroles t'inspirent
L'attente se résume
se voue à disparaître
et le désir épuise la force du regard
L'heure ferme tes yeux
tu es lèvres au calice
à boire sans effort
l'offrande virginale
fragile, vulnérable
Tu sais sentir les touches, les cordes, l'embouchure, la pulpe de tes doigts
tu dis ce que l'amour te guide au creux de toi
cet émerveillement dont tu ne sais la source
l'oeuvre douce de l'être où s'invente le chant pétri de vœux d'enfance
Ecoute, fais œuvre de silence
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