
La mer infinie. Le vent se tait. Fraîcheur inhabituelle de l’air. Le temps s’arrête comme un navire à quai, en périphérie d’un port du bout du monde. Chaque jour le soleil s’accroche aux arbres et attire la lumière dans ses filets de soie. L’oiseau bleu frôle la surface de l’eau et va se poser sur l’herbe rase. Un tremblement dans son plumage annonce des larmes gorgées de sel. Là-bas sur la paume de l’air, l’horizon sans fin.
Les rayons sont tombés dans l'eau du sacrifice où saigne la lumière, perles de diamants.
4 commentaires:
l'oiseau et la mer, ...le début d'un roman de voyahe
En te lisant, tes mots si beaux, j'aimerais tant rester là, immobile, à être ce navire à quai. Mais ce n'est pas possible, Je file vers cet horizon sans fin.
Une plongée lumineuse.
MERCI à vous ici venus suivre l'ois-eau
;-)
Enregistrer un commentaire