vendredi 26 juillet 2019

fièvre







ouvrir
entrer

chercher
soupirer

gagner
et perdre

murmurer
espérer

tourner
descendre

comprendre

aimer






Le vent ce matin a tiré le rideau


la lune baille   la nuit s'endort
le jour pointe son doigt    pépie
les cœurs palpitent    se donnent

petites graines d'amour en ce matin fiévreux




4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le jour embrasse la nuit, ses lèvres la consument.

mémoire du silence a dit…

La dame brune sous le charme du grand homme blond ;-)

merci à vous cher(e) Anonyme pour cette étreinte ;-)

ioulia a dit…

les mots s'enchaînent,
désordre apparent.

toutefois, lorsqu'on lit vos vers on suit comme un chemin. je ne sais pas pourquoi mais je me suis imaginée marchant à travers le souterrain d'un château.

mémoire du silence a dit…

"Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir !" Clame Ferré dans son long et magnifique texte : "Il n'y a plus rien"
Alors, oui on suit un chemin, on marche sur ce chemin qui n'existe que par notre marche, notre identité de femme ou d'homme LIBRE.... chemin tout d'abord souterrain et obscur, de servitude... puis lumineux par notre marche, notre avancée vers une liberté de l'Être, et de l'Autre...
Ce jour qui nous vient de la nuit...

Merci chère Ioulia pour la perspicacité de votre commentaire.