lundi 23 septembre 2019

seule l'image






 
La vie meurt en rires tremblés et tourmentés. Au fond, les raisons tournent les certitudes, le signe dans la lumière. Il faut se tordre et chercher, arracher le voile, d’un coup. D’un coup la vie, la lumière, le grand miroir posé au plus juste, au plus libre. Seule l’image, sans rien, sans loi, sans signe, un portrait fixé devant le crime, endeuillé, déraisonné. 

Un geste, un passage, le poids de l’orage, un voile tendu où pèse l’amertume. La vie est déchaînée, les figures posées, la lumière arrêtée, et les doigts détachés. Le ciel est une idée, un concept, une clameur, une main qui se tord, une épaule arrondie dans l’herbe racornie. 










3 commentaires:

Ariaga a dit…

Cela fait un moment que je n'ai plus les mots, juste beau.

ioulia a dit…

c'est magnifique...

mémoire du silence a dit…

merci beaucoup, à l'une, à l'autre.