jeudi 20 février 2020

ils ...





Ils sont si fragiles sous le vent, et le vent les protège. Il frictionne leur peau de parfums de mélèzes et de pommes de pin. Une odeur de résine enveloppe leurs couffins.

Les oiseaux gonflent leurs plumes et séduisent le vent qui roucoule dans leurs cous en une joie de caillou, une musique d’aurore, une buée sur la joue. 

Il leur chante des mots doux, de tendresse et d’amour, et baisers dans le cou.




5 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

ils sont là
immortels

Miche a dit…

Ohhh que j'aime !

Anonyme a dit…

Des mots qui donnent envie de roucouler.
J'aime beaucoup, c'est doux et beau.

mémoire du silence a dit…

@ Patrick Lucas ...

"As-tu senti parfois
Que rien ne finissait?
Et qu'on soit là ou pas
Quand même on y serait
Et toi qui n'es plus là
C'est comme si tu étais "
;-))



@ Miche ...

merci !



@ Anonyme ...

un peu de tendresse ! bordel !!! n'est-ce pas ?

:-))))


Maïté/Aliénor a dit…

une grande fraîcheur les anime: tendressepartagée.
C'est très beau.