Respiration
le bleu le vert
entre les doigts
une présence
une aventure
suivre la trace
la main nouée
le cœur pansé
la joie venue
soleil en brins
le fil ténu
sur le chemin
des liens des nœuds
et sur la rive les yeux tournés
paroles et mots
cailloux tout ronds
la vie revient
le jour entier
les âmes nues
songes de papier
le noir enfante la raison
le fil la vie
la mort meurtrie
une glissade entre les eaux
sous la langue
des mots nouveaux
cousus tout chauds une chanson
le cœur fendu bleue est la nuit
le vert dans l’ombre
et dans la tombe
réminiscence
1 commentaire:
"Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche."
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