Paysage
une ouverture sur le sentier
les cieux béants l’air vif
la gaieté sur le chemin
les pauvres sans racines
sont des sanglots venus de loin
leur vieillesse est ordinaire
les oiseaux suintent dans un ciel noir
les enfants sont partis dans des sillons obscurs
le silence enlace le temps devenu vieux
sur la rive les rêves sont insipides
l’eau coule et noie le temps ancien
hier sur l’autre rive
les rois étaient soutien
le silence s’installe
il lève le rideau et caresse les cœurs
une entaille se souvient le champ de fleurs blondes
souvenir désuet
chagrin et nostalgie
les rois sont morts ils ont glissé dans l’ombre
l’enfance est révolue
le ciel inonde les cœurs des enfants survivants
les larmes sont de cristal
les oiseaux les becquettent
la saison est finie
une autre vie
ici
2 commentaires:
Et , dans l'air flotte une douce vapeur ...
la respiration de la terre
On l'entend
chuchoter !
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