Les heures grésillent
parfois elles crépitent sur les rochers
les insectes sont absents
les nymphes sont lascives
et bruissent dans les arbres
baisers des sources vives sur l’écorce du temps
les oiseaux sont revenus et enlacent l’air bleu
des voix sortent des mousses
prisonnières d’un temps au visage d’enfant
elles sont dans le tourment
la vie est en partage
en éclats de saisons
dans la main de l’air libre
sur les lèvres des forêts
en marchant dans l’instant
une idée rompt le fil sensible est la trace
là-haut dans le ciel l’oiseau lance son cri
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