Les fleurs perdues, en cavalcades. Sol du désert. Oasis du ciel.
Tranches de mots, étroits passages entre rires et pleurs. Ignorance et insolence, bagages sur la rive. Là, le passage.
Chants de victoire, dispersion de la parade, déroute et défaite. Les racines ont le regard sec.
Labyrinthe des mots, sourires en broussailles et flèche du centaure.
Le tronc éclate, ses griffes sont aigües. Un simple froissement, à peine un chuchotis. Le cœur se fend, bouche ouverte aux lèvres lacérées.
Dans le clair et l’obscur les sons reprennent vie. Le vent effleure la rive, la flèche vibre en un signe lumineux.
Savoir et aimer le cœur enrubanné, être et connaitre. La vie, conciliabules infinis.
Les oiseaux sont revenus. Des fumées sacrées montent en volutes, encens et résine. Sensualité du lys.
La vie dans un rayon. Un arc avec ses flèches.
1 commentaire:
De bruits et de silences.
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